Compte rendu de manifestation
Compte rendu de l'inauguration de l'exposition sur l'ENS dans l'Affaire Dreyfus.
Mercredi 15 novembre 2006, 18h.
L'ensemble des enseignants de l'Ecole, des directeurs des départements littéraires et la directrice de la Bibliothèque des Lettres avaient décidé de boycotter cette inauguration ; Monsieur Duclert, commissaire de l'exposition, qui avait démissionné le matin même, avait clairement annoncé qu'il se se joindrait pas à cette cérémonie pourtant tant attendue ; le Ministre de tutelle, Monsieur Goulard, quoiqu'invité, était également absent.
C'est pourquoi la cour du NIR (Nouvel immeuble Rataud) a vu se rassembler un nombre assez peu élevé de personnalités : outre la directrice de l'Ecole, accompagnée de quelques archicubes, de Monsieur Jeanneney (qui avait, en tant que directeur de la BNF, permis à l'exposition de bénéficier de nombreux manuscrits), étaient présents Monsieur Guyon et Madame Bastid-Bruguière (anciens directeurs de l'Ecole et, pour la seconde, présidente de l'Association des Amis et Anciens Elèves de l'ENS - l'absence de Monsieur Ruget a été remarquée).
La réunion s'est heureusement étoffée grâce à la présence de quelques journalistes et surtout d'une petite quarantaine d'élèves de l'Ecole, associés à une vingtaine de membres du personnel de la bibliothèque. Ces deux groupes, sous des masques blancs et dorés, distribuaient des tracts et portaient des affichettes ("Un an, ça suffit !" ; "Lucien Herr aurait-il approuvé qu'on massacre ainsi sa bibliothèque ?", etc). Une banderole adressée au ministre n'a pas été déployée, vu l'absence de l'intéressé. L'ensemble des protestataires s'est distribué en une "haie d'honneur" à l'entrée du NIR, tandis que Madame Canto-Sperber, visiblement surprise par cette manifestation, tentait d'empêcher la journaliste de Libération d'interroger les élèves présents.
La suite a été ponctuée des habituels discours. Il est à noter, toutefois, que Madame Bastid-Bruguière, à l'annonce de l'absence de Monsieur Duclert, a finalement refusé d'entrer et de voir l'exposition en question.
Mercredi 15 novembre 2006, 18h.
L'ensemble des enseignants de l'Ecole, des directeurs des départements littéraires et la directrice de la Bibliothèque des Lettres avaient décidé de boycotter cette inauguration ; Monsieur Duclert, commissaire de l'exposition, qui avait démissionné le matin même, avait clairement annoncé qu'il se se joindrait pas à cette cérémonie pourtant tant attendue ; le Ministre de tutelle, Monsieur Goulard, quoiqu'invité, était également absent.
C'est pourquoi la cour du NIR (Nouvel immeuble Rataud) a vu se rassembler un nombre assez peu élevé de personnalités : outre la directrice de l'Ecole, accompagnée de quelques archicubes, de Monsieur Jeanneney (qui avait, en tant que directeur de la BNF, permis à l'exposition de bénéficier de nombreux manuscrits), étaient présents Monsieur Guyon et Madame Bastid-Bruguière (anciens directeurs de l'Ecole et, pour la seconde, présidente de l'Association des Amis et Anciens Elèves de l'ENS - l'absence de Monsieur Ruget a été remarquée).
La réunion s'est heureusement étoffée grâce à la présence de quelques journalistes et surtout d'une petite quarantaine d'élèves de l'Ecole, associés à une vingtaine de membres du personnel de la bibliothèque. Ces deux groupes, sous des masques blancs et dorés, distribuaient des tracts et portaient des affichettes ("Un an, ça suffit !" ; "Lucien Herr aurait-il approuvé qu'on massacre ainsi sa bibliothèque ?", etc). Une banderole adressée au ministre n'a pas été déployée, vu l'absence de l'intéressé. L'ensemble des protestataires s'est distribué en une "haie d'honneur" à l'entrée du NIR, tandis que Madame Canto-Sperber, visiblement surprise par cette manifestation, tentait d'empêcher la journaliste de Libération d'interroger les élèves présents.
La suite a été ponctuée des habituels discours. Il est à noter, toutefois, que Madame Bastid-Bruguière, à l'annonce de l'absence de Monsieur Duclert, a finalement refusé d'entrer et de voir l'exposition en question.